Il y a quelques années, je me suis copieusement moquée des “platistes”. C’était un temps où je croyais qu’il n’y avait eu que deux tours du World Trade Center qui s’étaient effondrées sous les coups d’une attaque terroriste. C’était un temps où je croyais que l’Homme était réellement allé sur la Lune. C’était un temps où je ne savais pas que la FED était une banque privée. C’était un temps où j’étais convaincue que la grippe espagnole de 1918 était Espagnole et que c’était une vraie grippe. C’était un temps où je croyais que les vaccins existaient pour le bien de l’Humanité. Je dormais, tranquille comme Baptiste, bien au chaud sous une épaisse couverture de mensonges.
Le réveil a ressemblé à l’un de ces matins où l’on se dit qu’on resterait bien encore un peu sous la couette, à rêvasser ; mais on se lève, parce qu’il le faut. Parce que la vie nous appelle. La tête dans le cul, un peu de mauvaise humeur, il arrive que l’on ne marche pas droit et qu’un orteil se paye un coin de meuble ; ça fait foutrement mal. Mais, ça réveille pour de bon. Ça ressemble un peu à ça, l’effet “pilule rouge”. C’est un traitement de choc, au point qu’après il n’est plus question de roupiller. Terminé. Ce que je veux dire, c’est que le réel déboule dans notre vie comme un ouragan. Les certitudes d’hier deviennent floues ; les chemins autrefois empruntés sont désormais encombrés de ronces ; les amis changent de visage. Il y a un “avant” et un “après”. C’est violent. S’écarter du troupeau, c’est violent. Et c’est le prix pour vivre dans le réel.
Tout ça pour introduire une vidéo intéressante, me semble-t-il, qui traite de la Terre plate. Non que je sois devenue platiste, mais j’ai seulement décidé d’ouvrir mon esprit encore un peu plus. Je ne sais pas si la Terre est ronde, tout comme je ne sais pas si elle est plate. Dieu, seul le sait. Et moi, je crois en Dieu. Non, mieux : j’ai la Foi. Tout ce qui nous entoure est tellement extraordinaire, absolument merveilleux et parfait, qu’il est impossible de faire autrement. Quand je réfléchis à tout ce qui m’entoure, la réflexion grimpe à la fois si haut et s’enfonce dans de telles profondeurs, qu’au final mon esprit ne trouve qu’un seul mot pour qualifier un tel prodige : “Dieu”. Et Il l’est, pour toutes les civilisations depuis la nuit des temps, et peu importe le nom qui lui est donné. Vous voulez que je vous dise ? Pour moi, avoir la Foi, c’est comme avoir à disposition une source fraîche et vive. Un point de ravitaillement vital auquel il m’est possible de puiser tout mon soûl lors de la traversée de cette vie, aride comme un désert. Tous les robots, cyborgs et autres intelligences artificielles me font bien marrer. Dieu est inégalable. Inimitable. Et, de mon point de vue d’humaine, Il est possiblement éternel.
Pour les non-anglophones
La ville de Chicago est visible dans son intégralité à 94 kilomètres de distance sur la rive en face du Lake Michigan. Or, avec la prétendue courbure terrestre, Chicago devrait se trouver 700 mètres en contrebas de l’horizon. Source
La silhouette des Alpes se détache en arrière-plan dans une atmosphère vaporeuse de coucher de soleil. Au milieu de l'image, décalée un peu sur la gauche, la ligne si caractéristique de la barre des Écrins (4.102 mètres), située dans les Hautes-Alpes. 440 kilomètres séparent ce sommet de l'endroit où a été prise cette photo, en juillet 2016, sur le Pic de Finestrelles (2.820 m.), situé dans les Pyrénées. Un record réalisé par le Mark Bret et toujours inégalé. Source
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