Quand je me suis tournée du côté de la dissidence, c’était juste pour “voir”. Je voulais entendre un autre son de cloche, comme on dit. J’étais loin d’imaginer l’ampleur du mensonge que j’allais découvrir au fil du temps. Et il était stratosphérique. C’était en 2011. À l’époque, on parlait encore beaucoup des attentats du 11 Septembre 2001. Des bribes de phrases, des allusions, des hypothèses, me passaient sous les yeux lors de mes pérégrinations sur la Toile. L’esprit curieux, j’ai commencé à investiguer. Avant d’arriver au coup d’État perpétré contre la France en 1789, j’ai découvert avec stupéfaction les mensonges des attentats du 11 Septembre 2001, la fiction du voyage sur la Lune, et plus récemment l’incroyable opération psychologique Covi-desque.
Sachez une chose : le terrier du lapin est incroyablement profond. Évidemment, tout le monde n’est pas capable d’affronter l’inconnu. Aussi, il ne faut pas en vouloir à ceux qui se cachent le visage, apeurés. Le déni est une protection contre tout ce qui pourrait mettre en péril la santé mentale. C’est un bouclier, parce que la nature est bien faite. Le côté positif, c’est que face au réel, petit à petit, le bouclier du déni finit par céder. Évidemment, ça ne se passe pas sans douleur. Le réel est dur, tranchant, blessant, impitoyable. Pour être honnête, il faut beaucoup de persévérance et de courage pour franchir le pas. Sur la rive du Rubicon, nous sommes tous des Césars dans l’âme.
Si vous ne connaissez pas l’historienne Marion Sigaut, alors il y a de grandes chances pour que vous n’ayez jamais entendu parler en ces termes de la Révolution (dite) française de 1789. Pourquoi “dite”, vous demandez-vous ? Parce que le peuple ne s’est pas soulevé tout seul. Il y a été aidé, encouragé. L’air de rien. Pensez “complot”, et vous serez sur la bonne voie. Pensez “franc-maçonnerie”, et vous serez dans le vrai. Associez “judaïsme” et “franc-maçonnerie” et vous aurez les clés pour comprendre une Histoire de France qui vous est intentionnellement cachée. Le livre de Maurice Pinay approfondit exhaustivement le sujet.
Sur le blogue de Marion
Quand la royauté tomba, le paiement des rentes incomba au nouveau régime qui, en coupant la tête du roi, celle de la reine puis celle du duc d’Orléans (janvier, octobre et novembre 1793), éteignit au profit du Trésor public le paiement de 400.000, 200.000 et 250 000 livres annuelles. On peut évaluer, grosso modo, l’économie réalisée en[entre ?] 12,6 et 7,5 millions d’euros. Par an. Il n’y a pas, dit-on, de petites économies. Celle-ci s’apparente à un sacrifice humain. On appelle ça les valeurs de la République. Source
Site de Marion Sigaut, son blogue
Le drapeau
Au cours de sa conférence, Marion Sigaut évoque rapidement, à 2:12:58, l’origine de notre drapeau national :
C'est quoi bleu-blanc-rouge au fait ? C'est d'abord les couleurs de l'Amérique et de l'Angleterre, si vous regardez bien. Mais ce n'est pas que ça. Ce sont les couleurs du duc d'Orléans. C'est la livrée du duc d'Orléans. Chaque grand personnage avait des couleurs qui correspondaient à la livrée de leur domestique. […) Et la livrée de Philippe d'Orléans, elle était bleu,
blanc[NDLR – argent] et rouge.
Curieuse, j’ai fait une recherche sur les origines du drapeau. La seule information valable (à mes yeux) que j’ai trouvée est celle de M. Hervé Pinoteau, Les trois couleurs en 1789 :
[…] Tout montre que dès le 15 (et même sans doute le 14) on vit dans Paris des dizaines de milliers de cocardes tricolores portées par la foule et même par toutes les classes sociales. On a la certitude que cette nouvelle cocarde fut distribuée aux députés venant de Versailles à Paris ce même 15 et que le roi en reçut un exemplaire qu'il mit du temps à attacher à son chapeau lors de sa visite à l'hôtel de ville. Immédiatement diffusée à travers la France, la cocarde tricolore fut comprise comme représentant les trois ordres, pourtant déjà unis dans l'Assemblée nationale constituante dès la fin de juin, ou comme représentant le seul tiers état. On déclara aussi qu'il s'agissait là des couleurs de la liberté, alors même que Louis XVI était proclamé au tout début d'août, par la même assemblée, restaurateur de la liberté française.
[…] La Fayette serait l'auteur de l'adjonction du blanc dans cette nouvelle cocarde tricolore : le rouge et le bleu formaient en effet la livrée du duc d'Orléans qu'il détestait et il considéra qu'il fallait la nationaliser. […]Personne ne peut dire jusqu'ici le nom de l'inventeur de la cocarde tricolore, sans doute dès le 14 juillet, et comment celle-ci fut fabriquée en quelques heures. Le fait que des indices orientent vers le duc d'Orléans, qui conspirait et laissait conspirer contre Louis XVI, peut sans doute être regardé de plus près, au moment même où on a la quasi-certitude qu'il fît fabriquer du matériel de propagande héraldique en sa faveur, et que des lambels pouvant briser les armes de France furent saisis aux barrières de Paris, etc. […] le duc d'Orléans étant grand maître du Grand Orient de France.
Quoi qu'il en soit, cet insigne tricolore qui fut pour les porteurs une vraie sauvegarde lors des troubles de l'époque, devint la source d'une nouvelle symbolique qui s'étala tout spécialement sur les drapeaux arborés à terre (souvent aux bandes horizontales), puis sur les pavillons des marines de guerre et marchande dès 1790 et 1794, la grande révolution vexillologique apportée par les Français étant la verticalité des trois bandes, à seule fin d'éviter toutes confusions à la mer, les Provinces Unies des Pays-Bas arborant un tricolore à bandes horizontales. 1789, 1790 et 1794 sont des dates de la plus grande importance pour la création de notre drapeau national. Source (c’est moi qui souligne)
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